De True Blood, qu’est-ce que j’aime exactement? L’affiche indéniablement. Cette bouche pulpeuse et rouge écarlate. Cette beauté au teint diaphane se léchant des babines sanguinolentes donnerait presque envie d’être un suceur de sang. Le générique également et la musique qui l’accompagne chanté par un certain Jace Everett spécialiste de la Country. La saison 1 m’a été offerte par deux amies pour mon anniversaire : une totalement convaincue par la série, l’autre un peu moins. Je me suis donc penchée sur la chose avec délectation .
Quelle ne fut pas ma surprise. Il faudra que je dise à ma grande fan d’amie de réviser ses classiques. Mais après tout, tous les goûts sont dans la nature. Non, je vais lui laisser le bénéfice du doute et continuer à regarder cette série que pour le moment je trouve juste soporifique. Bon c’est vrai et je l’avoue à ma grande honte, moi qui suis adepte des V.O, j’ai regardé les premiers épisodes en français. Grosse erreur. Traduction et tonalité des dialogues sont simplement mauvais. On a juste l’impression que les acteurs s’ennuient mortellement, notamment la protagoniste principale, Anna Paquin, jouant le rôle de la petite serveuse télépathe et un peu niaise (ni voyez aucune corrélation) dénommée Sookie. Mauvais point!
Deuxième chose, la série, pour ce que j’en ai vu a l’air de mettre l’accent sur le cul gratos. Le frère de la nana, qui soit dit en passant joue le rôle d’un débile profond, super beau certes mais vraiment décérébré, donne l’impression de croire (selon l’expression consacrée dans la série) que « tout tourne autour de sa queue ». Sans être pudibonde le moins du monde, je vous passe donc les plans sans intérêt et dialogues afférents sur le type entrain de sauter sur tout individu du beau sexe se trouvant dans un rayon de moins de 200 mètres.
Bon OK je ne suis pas encore très objective sachant que je n’ai vu que 5 épisodes. J’avoue en plus me laisser subjuguer par l’histoire d’amour naissante entre la serveuse et le mystérieux vampire, suffisamment en tout cas pour avoir envie d’en savoir un peu plus. Je reconnais également apprécier le coup de projecteur que met le scénariste sur la tolérance et les réactions humaines face à la différence de l’autre en prenant comme prétexte l’arrivée de vampires (moins agressifs car se nourrissant de sang synthétique made in Japan) devenus minorité dans une petite ville de Louisiane.
Autre chose, j’ai toute confiance en Alan Ball, le scénariste et producteur de True Blood également à l’origine de Six feet under, un pur joyau de série. Alors gageons que la suite sera meilleure. En tout état de cause la saison 2 fait un carton et entre, dit-on, dans une nouvelle dimension où toutes les audaces visuelles et scénaristiques semblent permises.
Juste pour le plaisir, voici en images le générique de True Blood.
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