Paris Art Nouveau, Paris Art Déco nous voici projetés dans un somptueux cabaret de Montmartre où se produit Lucille à la voix suave d’un oiseau de Paradis qui se déhanche sur les rythmes de – M – . Ouf, une demie heure au moins que l’animation a débuté et je commence enfin à l’apprécier. Car il faut bien le dire, en plus de la 3D a l’intérêt limité qui coûte un œil (12 euros pour être entouré de bouffeurs de pop-corn et autres aspirateurs à Coca, c’est pas un peu cher quand même?), le film met un temps fou à décoller. Les personnages secondaires largement présents au début me paraissent ennuyeux et mièvres. N’y voyez pas une adoration démesurée pour Matthieu Chedid et Vanessa Paradis, mais il faut bien l’admettre tout s’anime réellement lorsque arrivent en scène la belle et sa face de puce affublée du doux sobriquet de Francoeur. Petite mise en bouche :
La magie opère alors grâce à l’alchimie de ce duo poétique en diable. Impossible par contre d’oublier qui se cache derrière nos personnages. Ce sont bien – M – et Paradis que l’on voit se trémousser, jouer de la guitare, chanter sur des rythmes endiablés, se protéger, s’aimer d’amitié. Et l’on se surprend à vouloir nous aussi l’aider cette grosse puce à la voix d’ange et au cœur d’or (victime de manipulations douteuses en laboratoire) poursuivie par un préfet odieux. Car le film n’échappe pas à un fort penchant manichéen, non sans une pointe d’humour quand même. J’ai d’ailleurs à cet égard pu noter quelques répliques assez amusantes utilisant un coup le mot « ange », un coup le mot « diable ». Donc vous l’aurez compris, encore une fois nous assistons ici à la victoire du bien sur le mal.
Une animation à voir en famille pour sa composition graphique, sa poésie débordante, ses chansons envoutantes et son duo Lucille/Paradis- M/ Monstre Francoeur. C’est déjà beaucoup me direz-vous. Pour le reste, elle ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable.
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