…comme le disait Serge Gainsbourg spécialiste des deux concepts mais aussi et surtout grand adepte des femmes belles et sensuelles. Car oui, la température est montée hier au Casino de Paris où la chanteuse donnait un concert acoustique. On a beau dire, cette petite nana fluette, à la voix inimitable dont la tessiture frise le néant, se trémoussant impeccablement sur ses chansons m’a toujours beaucoup séduite.
Hier encore j’étais sous le charme d’une Vanessa Paradis interprétant avec classe un répertoire résumant 20 ans de carrière pailletée. Les arrangements simplifiés par un certain Albin de la Simone, la mise en valeur de la musique au moyen d’instruments à cordes (violoncelles et violons), à bois (flûte à bec) et à percussion ont largement contribué à faire de ce spectacle un moment de grâce.
De Gainsbourg, à Kravitz en passant par Mathieu Chedid, Paradis y rend un hommage à tout ceux dont elle a été la muse en interprétant des morceaux repensés parfois épurés tels Junior Suite, Marilyn et John, Tandem, Vague à l’âme, Divine Idylle et un de mes préférés Sunday Mondays.
Seul bémol, l’interprétation de Joe le Taxi. Loin de faire partie de mes morceaux favoris, l’arrangement proposé n’était absolument pas à mon goût et m’a laissé complètement de marbre. Qui plus est, la chanteuse s’est mise à tousser en poussant la chansonnette sacrifiant ainsi et définitivement la reprise.
Rien que pour vos yeux :
Laisser un commentaire