Décidément Marie-Antoinette a fait couler, en plus de son sang, beaucoup d’encre depuis sa décapitation. Cette reine martyre qui suscite très souvent intérêt et compassion revient sur les écrans et cette fois avec Diane Kruger dans le rôle de la souveraine. Je l’avais déjà bien aimé sous les traits de Kirsten Dunst doublée du regard singulier et audacieux de Sofia Coppola. Un regard empreint de modernisme pour une Marie-Antoinette un brin jet-setteuse amatrice de converses roses bonbon. D’ailleurs à cette époque la réalisatrice disait s’être servie de sa connaissance des fastes de la jet-set et des habitudes décadentes de cette dernière pour imaginer son personnage. Un vrai succès selon moi.
Aujourd’hui Benoît Jacquot reprend Les Adieux à la reine de Chantal Thomas et l’adapte pour le grand écran afin d’en faire, espérons-le, un film à la mesure de son talent et de celui de ses acteurs. Une leçon d’histoire légèrement romancée sur les 14, 15 et 16 juillet 1789 à Versailles appréhendés à travers le regard d’une employée dévouée, seconde lectrice de la reine à la cours, nommée Sidonie Laborde. A la tête du royaume de France on retrouve Xavier Beauvois le réalisateur du très brillant Des dieux et des Hommes librement inspiré de l’assassinat des moines de Tibhirine en Algérie, à ses côtés Diane Kruger s’est donc glissée dans la peau de la reine, Léa Seydoux joue quant à elle le rôle de Sidonie la lectrice, enfin Virginie Ledoyen celui de Gabrielle de Polignac. Le tournage s’est effectué en grande partie à Versailles et vient juste de s’achever. La sortie du film n’est encore pas connue à ce jour.
Les Adieux à la Reine dans la Galerie des Glaces
En savoir plus :
> Ça tourne à Versailles
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