J’ai effectué, il y a peu de temps, un voyage au Japon des plus fabuleux. Dans l’avion je me disais que j’allais atterrir en terre inconnue. J’imaginais un pays d’une modernité exemplaire. Tokyo me semblait encore irréelle. Qu’allais-je y découvrir? Une mégalopole ultra-peuplée? Une jungle de gratte-ciel à l’architecture audacieuse tous plus hauts les uns que les autres? une civilisation de « petites fourmis » extrêmement bien organisées? Autant de clichés véhiculés par le monde occidental mais pas vraiment loin de la réalité. J’étais déjà surexcitée à l’idée de découvrir ce pays insulaire.
A peine posé le pied à Narita, je fus conquise et dépaysée. Il faut savoir qu’au Japon tout est propre. Les microbes? Pas question de prendre le risque de contaminer ses semblables. Un japonais malade porte un masque devant la bouche et le nez.
C’est d’autant plus étonnant que dans le métro, beaucoup ont des masques. Au départ je pensais que c’était pour éviter l’épidémie de grippe A dont on parlait à l’époque comme le fléau du siècle, mais pas du tout, c’était seulement par pur respect d’autrui. Jamais vu ça chez nous!
Et puis, que c’est agréable de voyager en train au Japon. Les japonais cultivent également le respect du bien public. Tout objet destiné à une utilisation publique est en bon état : ni détérioré, ni tagué. Des toilettes, téléphones, distributeurs automatiques en passant par les couloirs de métro : tout est nickel et bien entretenu! Plus généralement, ce respect se ressent dès que l’on déambule dans Tokyo où rues et trottoirs sont dans un état impressionnant de propreté.
Ceci étant dit, Tokyo est étonnante à bien des égards. Elle mélange sans complexe architecture ultra moderne sur les grandes avenues et architecture plus traditionnelle de petites maisons japonaises cachées à l’arrière des grandes artères. Qui plus est, si l’architecture japonaise allie avec charme tradition et modernité elle mêle également avec classe des matériaux aussi divers que bois, bambou, béton, verre ou encore acier. Certaines constructions contemporaines comptent d’ailleurs parmi les plus impressionnantes qu’il m’ait été donnée de voir jusqu’ici en termes de technologie et de conception formelle.
Pour ne citer qu’elles :
– Le National Art Center, réalisé par Kishô Kurokawa, représentant une immense surface ondulée et transparente (gigantesque vague de verre) recouvrant un tout aussi énorme espace ouvert intérieur.
– Le 21 21 Design Sight, véritable musée du design construit par Tadao Ando et dirigé par Issey Miyake, représentant deux fragments triangulaires de béton armé, d’acier et de verre d’une élégance rare.
– La Tour Mori, gratte-ciel de 54 étages offrant une vue panoramique remarquable à 360 degrés sur Tokyo et située au cœur de ce joyau de modernité qu’est le quartier de Roppongi Hills.
Araignée de Louise Bourgeois au pied de la Tour Mori
Enfin et pour en terminer aujourd’hui, j’ai également été bluffée par les bâtiments futuristes que l’on découvre en prenant la ligne à ciel ouvert « Yurikamome » qui traverse l’île artificielle d’ Odaïba et que je vous laisse découvrir en images.
> Lire également mon article « Le Japon, entre tradition et modernité »
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