Tout premier long métrage du génie de l’animation japonaise, le Château de Cagliostro déambule en ce moment dans quelques salles obscures pour la première fois en France.
Attention pépite! Les connaisseurs reconnaîtront indéniablement la griffe du maître, un mélange unique de poésie, de fantaisie, d’humour et d’aventure. Univers onirique composé de truands bienveillants, de méchants bien flippants et de princesse en détresse, le conte se situe dans un château dont la complexité, les dédales et autres pièges diaboliques n’ont rien à envier aux machines à pistons et bidules à hélices qui ponctueront ensuite les œuvres de Miyazaki. Prémisse sans doute d’un amour pour l’orfèvrerie et les belles mécaniques compliquées. Autre marotte aussi, la sempiternelle nature plutôt sauvage, parfois domptée. Toujours belle et lumineuse. Reposante ou entraînante, la dame participe à l’enchantement qui se dégage des animations.
Si ce château n’est pas celui du dessinateur dans lequel j’ai préféré déposer mes valises, il reste une oeuvre inventive et fabuleuse pour les rêveurs de tout bord!
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