100 millions de dollars la première saison, des décors à couper le souffle reconstitués à Cinecitta, plus de 400 costumes, un nombre incalculable de figurants, nous voici plongés au cœur de Rome la série que passe actuellement Arte le mercredi soir.
Si j’ai bien tout compris, car je la prends en cours de route le premier épisode ayant été diffusé le 22 juin, elle raconte l’histoire de Lucius Vorenus centurion romain et d’un de ses compagnons d’armes Titus Pullo suffisamment appréciés de Jules César pour qu’il les ait mentionnés dans son récit Commentaires sur la Guerre des Gaules. Au-delà du destin de ces deux légionnaires, Rome (répartie en 2 saisons et 22 épisodes) s’étend sur une période allant du sacre de Jules César jusqu’à l’avènement d’Octave-Auguste après l’assassinat de l’empereur soit environ 10 ans de 52 à 42 avant J-C.
Rome y est décrite comme une ville, que dis-je une métropole, crasseuse aux murs couverts de graffitis obscènes, puante, grouillante, violente, sans foi ni loi triste reflet de ce que devait être la vie à l’époque. Intrigues politiques, batailles, vengeances, meurtres sordides, amours contrariées ou passionnées, sexe à tous les étages, inceste mais aussi vie quotidienne s’entremêlent pour donner un résultat époustouflant de dynamisme et de réalisme.
Et Cléopâtre que dire de Cléopâtre? Dans mon esprit elle ressemble beaucoup plus à Liz Taylor qu’à ce brin de femme manipulatrice et avide de sexe que décrit la série.
Je ne sais pas si Rome respecte à la lettre l’histoire mais quelque part je m’en moque un peu. Je ne sais pas encore non plus si cette série me tiendra en haleine jusqu’à la fin, il est bien trop tôt pour le dire. En revanche je sais déjà pour ce que j’en ai vu qu’elle est stupéfiante. A voir sans hésiter.
Attention vidéo violente.
En savoir plus :
> Voir le site Internet d’Arte sur Rome
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