Comme chaque année depuis 10 ans Rock en Seine s’est installé sur les pelouses du Parc de Saint-Cloud fin août pour trois jours de musique alliant pointures et jeunes pousses du rock. 10 ans ça se fête non? En une décennie le festival qui a largement acquis ses lettres de noblesse a connu des annulations (on se souvient du tollé engendré par les deux défections successives de l’extraordinaire Amy Winehouse), la séparation retentissante des frères Gallagher, la réapparition d’artistes ou de groupes légendaires comme Roxy Music, Faith No More ou encore cette année The Waterboys. Pourtant pour marquer cette décennie de sons rock et pop sur les pelouses lessivées du domaine clodoaldien, la programmation était plutôt mitigée et au premier abord pas franchement alléchante (hormis The Black Keys et Green Day). Foulant les sols poussiéreux dimanche dernier, déçue par les prestations bruyante de Stuck in the Sound et poussive des Dandy Warhols, je n’ai toutefois pas regretté le concert des Waterboys mélange impressionnant de rock, de folk celtique, de country et de blues ainsi que le rock punk et décalé de Social Distorsion dont le leader décomplexé affiche un corps criblé de tatouages. Une vraie découverte pour un groupe qui existe depuis plus de 30 ans.
Un passage par l’exposition Rock’Art où 63 dessinateurs ont été invités à réaliser en trois semaines une affiche originale de leur groupe préféré se produisant au festival cette année. Des figures historiques de la bande-dessinée à la jeune garde des illustrateurs, tous se sont prêtés au jeu avec beaucoup de talent. En voici quelques extraits…
Enfin, une fois la nuit tombée, c’est le photographe Clément Briend qui offrait un spectacle de taille aux festivaliers en ressuscitant l’espace d’un instant le château du Domaine de Saint-Cloud (détruit en 1870 par un incendie) projetant sur la grande cascade son image fantomatique.
Laisser un commentaire