Norman Foster est un grand monsieur de l’architecture inscrit dans ce que l’on appelle le courant de la techno-architecture – mouvement qui consiste à intégrer dans la conception de toutes sortes de bâtiments des éléments industriels hautement technologiques. Avec plus de 300 récompenses et prix d’excellence à son actif, je vous en parlais il y a peu en évoquant la coupole du Reichstag à Berlin pour laquelle il obtint le Prix Pritzker en 1999.
Si je regrette amèrement de ne pas avoir pu la voir, je me contente aujourd’hui de la regarder en photo et de lire à son sujet les différents points qui orchestrèrent sa conception à savoir la transparence, le respect de l’histoire (c’est-à-dire du plan de la structure d’origine) et la sauvegarde de l’environnement. Structure futuriste entièrement de verre et d’acier, elle se compose de deux rampes hélicoïdales conduisant à une zone d’observation de l’hémicycle où les effets de lumière et de transparence sont accentués par le cône renversé entièrement recouvert de 360 miroirs inclinés. Mais Norman Foster ce n’est pas que cela bien évidemment, c’est aussi et parmi les édifices qui me fascinent : le viaduc de Millau, The Gherkins gratte-ciel situé dans le quartier d’affaires de la City à Londres, la Hearst Tower à New York (bâtiment d’une hauteur de 182 mètres) ou encore plus récemment son implication dans le projet de l’Hermitage Plaza à la Défense actuellement retardé par des riverains, réfractaires aux potentielles nuisances que pourraient occasionner ce chantier qui consiste à ériger un gratte-ciel composé de deux tours jumelles de 323 mètres de haut! Soit les plus hautes de l’Union européenne.
Intéressée par cet architecte, je viens d’apprendre qu’un documentaire écrit et narré par Deyan Sudjic intitulé « How much does your building weigh, Mr. Foster? » sortait au cinéma le 16 mai prochain. Un travail de deux ans qui tend à démontrer qu’un bâtiment n’est pas qu’une chose jolie comme le souligne son auteur et que la différence entre une création intelligente et une création médiocre a un grand impact sur la vie des gens en particulier dans les grandes villes. En découvrant le documentaire Norman Foster aurait alors déclaré Ce documentaire, c’est moi. Eh bien si c’est lui, je ne doute pas un instant qu’il vaille la peine d’être vu et vous en propose donc un extrait.
En savoir plus :
> Consulter le site Internet : http://www.normanfoster-lefilm.com/
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