J’ai découvert il y a quelques temps les graffitis de Banksy. Je vous en parlais justement lors de mon récit d’un voyage en Palestine. Troubadour des temps modernes, artiste revendicateur et subversif, Banksy provoque, dénonce, dérange. Aucun fait social ne semble lui résister. Ses pochoirs et graffitis véhiculent des messages antimilitaristes, anticapitalistes ou anti-média via des animaux (notamment des rats), des soldats, des policiers, des célébrités, des enfants ou encore des personnes âgées.
On retrouve son art en Cisjordanie sur le mur de séparation entre israéliens et palestiniens. On peut y voir entre autre chose la colombe de la paix porter un gilet pare-balles et un militaire se faire désarmer par une fillette.
On le retrouve également un peu partout dans les rues de Londres où il marque son passage avec des peintures murales qui crées le buzz auprès du public.
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Autre coup d’éclat : L’œuvre nu, à Park Street, Bristol en Angleterre. Cette œuvre peinte sur le mur d’une clinique du sexe a failli être enlevée par la ville. Elle représente un homme nu, pendu d’une main sous la fenêtre de sa maîtresse, le mari de cette dernière cherchant visiblement le coupable.
Plus récemment, Banksy s’illustre en nous livrant sa propre version du générique de la famille Simpson. On peut y voir une multitude de travailleurs asiatiques assommés par leur condition de travail et asservis par la marque « The Simpson ». L’imagination fertile de l’artiste met en scène une histoire macabre où chatons broyés servent au rembourrage de peluches à l’effigie des personnages de la série et où la corne d’une vieille licorne affaiblie est utilisée en guise de perforeuse à CD.
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