Il y a vingt ans maintenant disparaissait le charismatique Freddie Mercury à la voix de ténor lyrique ascendant variété. Bien que n’étant pas une inconditionnelle, je fais partie d’une génération pour qui il a vraiment compté. De We are the champions à We will rock you en passant par I want to break free ou Kind of magic impossible de passer à côté en soirée, à la radio, dans les couloirs des collèges et des lycées. Toutefois j’imagine que c’est toujours un peu le cas vu l’aura internationale du bonhomme et la cote de popularité du groupe. On se le refile avec plaisir de générations en générations.
Mais Mercury représentait autre chose aussi. Il reflétait une totale liberté de corps et d’esprit. Il symbolisait surtout le courage face à la mort et la maladie. Issue de ce que l’on appelle la génération Sida, celle là même qui découvrait avec horreur par un phénomène de médiatisation toujours croissant que faire l’amour pouvait signifier flirter avec la mort à l’âge des premiers émois sexuels, je me souviens avoir été marqué par son décès. Séropositif depuis 19 ans sans que personne n’en sache rien, le leader des Queen avait choisi de révéler sa maladie par communiqué de presse 2 jours seulement avant de mourir afin de préserver ses proches à une époque où le séropositif était stigmatisé et considéré comme un paria de la société. D’ailleurs, en la matière, avons-nous considérablement avancé? Je n’en suis pas certaine!
The show must go on disais-je, car après Jim Morisson, Johnny Cash ou encore The Runaways, c’est aujourd’hui au tour de Freddie Mercury de faire l’objet d’un film. Le chanteur revivra sous les traits de Sacha Baron Cohen pour une sortie prévue en 2014 de Untitled Freddie Mercury Project (titre provisoire). Tout comme la comédie musicale We will rock you qui se joue encore à Londres et que j’ai raté lors de mon dernier passage (eh oui je suis une grande fan des comédies musicales londoniennes), le biopic sera produit par Robert de Niro.
Allez on s’éclate avec I want to break free et son clip extraordinaire :
Crédit photo : DR
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