Depuis les jardins à la française imaginés par Le Nôtre, une vue sur l’aqueduc. Monumental. Initialement construit pour acheminer les eaux de l’Eure jusqu’au château de Versailles l’ouvrage, s’il avait été achevé, constituerait l’une des plus étonnantes constructions humaines. A l’image de la démesure du règne d’un roi qui fit de la propriétaire du lieu, Françoise d’Aubigné (dite Marquise de Maintenon) sa seconde mais secrète épouse et lui voua un amour sans borne jusqu’à la mort.
Chef d’oeuvre d’architecture dans un écrin de verdure, la demeure présente aussi l’avantage de permettre de se (re)pencher sur quelques secrets d’histoire que distillent d’ailleurs avec passion l’inénarrable ami des têtes couronnées – j’ai nommé Stéphane Bern – dans un reportage de vulgarisation franchement intéressant à visionner en intégralité ici.
Occasion également de (re)voir l’excellent film de Patricia Mazuy – Saint-Cyr – à l’inspiration audacieusement décalée, qui aborde l’évolution de cette école imaginée par Madame de Maintenon pour permettre aux jeunes-filles pauvres d’accéder à la culture avec un désir : celui de l’émancipation et de la permission enfin donnée d’échapper à l’ignorance.
« Ce qui fait que le devoir d’éducation est une des plus grandes austérités que l’on puisse pratiquer, c’est qu’il n’admet point de relâche. » Ainsi parlait celle qui fut pendant plus de 30 ans la femme de Louis XIV sans pour autant être reine.
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